jeudi 16 juin 2016




O N     E S T    E N    8 ème






UNE FRAYEUR




DES OCCASIONS





LA  DÉLIVRANCE






LA  "CERISE SUR LE GÂTEAU"






MERCI  AUX  SUPPORTERS












R E T O U R   A   LA   "M A I S O N"




A N A L Y S E 
de
la   R E N C O N T R E
F R A N C E   -   A L B A N I E

LE CHANGEMENT DE SYSTEME DE JEU

Il semble évident qu' avec l’entrée en jeu de Paul Pogba et le retour au 4-3-3, les Bleus ont pu mieux développer leur jeu. 
«Le changement de système nous a permis de presser plus haut, de gagner des ballons plus haut et d’éviter de construire des attaques placées sur 80 mètres... Quand on commence à gagner des duels, à gagner des mètres dans la récupération, on est plus proche du but adverse. A force de taper sur cette défense, on a été récompensé.» (Hugo Lloris).

LES NOTES DES BLEUS

Hugo Lloris (5)


Vigilant mais le capitaine des Bleus a eu peu d' interventions à effectuer ce  mercredi soir. Pas de tir cadré pour les Albanais. Un peu de réussite sur le ballon détourné par Sagna sur le poteau (52e).

Bacary Sagna (5,5) 


Discret sur le plan offensif au début, il a effectué quelques montées au retour des vestiaires : une volée tentée (79e), un bon centre raté de peu par Griezmann (83e). Mais défensivement, il a réalisé une prestation correcte. 

Laurent Koscielny (6,5) 



Sobre et efficace, il s'est imposé comme le "patron" de la défense. Impérial dans le jeu aérien en défense mais en manque de réussite sur les corners.

Adil Rami (6) 


En progrès. Il a réalisé une performance solide conclue par un centre décisif pour Griezmann sur l’ouverture du score. Mais encore quelques relances hasardeuses et des ballons dégagés à l’emporte-pièce.

Patrice Evra (4,5) 


Toujours en difficulté défensivement même s' il y au une légère amélioration après le repos et quelques bons centres notamment celui qui amena la tête sur le poteau de Giroud (69e). Sur les dernier match de Poule, il serait peu être temps de tester L. Dignes...

N’Golo Kanté (7) :


Énorme activité avec simple et précis durant toute la partie: récupère un nombre incalculable de ballons et commence à se projeter vers l' avant pour porter le danger .

Blaise Matuidi (4,5)


Dans le 4-2-3-1 de la première période, il a été inexistant (beaucoup de déchet  dans son jeu). Le retour au 4-3-3 à la pause lui a permis de se projeter davantage vers l' avant et de combiner dans le couloir gauche...mais toujours bien loin de son meilleur niveau !

Anthony Martial (3)



 Un match à vite oublier. Il a quasiment raté tout ce qu’il a tenté en voulant trop en faire: imprécisions,  manque de spontanéité. 
Remplacé logiquement à la mi-temps par Paul Pogba (5), à l’origine du deuxième but français avec une merveille de transversale mais pour le reste, il a toujours cette difficulté à jouer simple, à donner le ballon au bon moment . Il est temps qu' il "retourne sur terre"...s'il ne veut pas devenir invivable au sein des Bleus... A recadrer sérieusement...ne serait que pour cette attitude !



Dimitri Payet (7,5) 


Génial lors du match d’ouverture, le Réunionnais a encore répondu présent en ce début d’Euro. En première période, les rares occasions sont venues de lui et il inscrit le but du break avec beaucoup de sang-froid au bout du temps additionnel. 

Kingsley Coman (6,5)  


Vitesse, audace  et beaucoup d’énergie qui ont obligés les Albanais a commettre systématiquement  des fautes pour le contrer mais pas assez efficace dans les 16m comme sur cette tête à côté (46e). Remplacé par Antoine Griezmann (68e), trop discret jusqu’à son coup de tête salvateur (90e) mais toujours le même bon esprit...exemple à suivre par Pogba.



Olivier Giroud (4,5) 


Manque d’efficacité  dans Le match: 3 coups de tête non cadrés (4e, 36e 67e) et un autre sur le poteau (69e). Il lui faudra être plus en réussite pour ne pas soulever à nouveau la polémique de la non sélection de Benzema...  Entrée tardive d' André-Pierre Gignac qui s' est montré généreux comme d' habitude.

AVIS  SUR LEMATCH
par Elie Baup ancien coach de l’OM et Bordeaux dans LE FIGARO

Elie, Didier Deschamps a choisi d’innover avec une formation en 4-2-3-1 avec Coman et Marial à la place de Griezmann et Pogba. Ce dispositif vous a-t-il séduit ?

Elie Baup : Le résultat donne forcément raison au sélectionneur (rires) mais on ne peut pas dire que cela ait vraiment fonctionné. Cette organisation de jeu n’a d’ailleurs pas du tout surpris l’équipe d’Albanie parfaitement en place derrière. Martial était  dans son couloir, je n’ai pas trouvé Payet particulièrement à l’aise dans l’axe et Coman a été correct. Je ne suis pas dans la tête de  Deschamps et il est difficile de dire si le sélectionneur a opté pour ce plan dans le but de laisser la possibilité à Griezmann et Pogba de se reposer. Beaucoup de gens réclamaient le 4-2-3-1, on a vu ce que cela a donné... Je m’interroge d’autant plus ce dispositif ne correspond pas au travail du sélectionneur depuis des mois.


On avait évoqué la crispation et la pression pour expliquer les difficultés du premier match. Cet argument est-il valable pour ce match ? 

Non, pas cette fois. Je n’ai pas senti les Bleus crispés. Ils ont beaucoup attaqué en se positionnant haut avec une possession de balle bien supérieure à celle de l’Albanie. On a beaucoup tiré au but (22 tirs, ndlr) mais il manquait le petit geste pour la finition. La prestation n’est pas exceptionnelle mais au final on est qualifié après deux matches et avec six points. L’objectif est atteint. On pourra véritablement juger la performance en 8es de finale mais pas avant.


La victoire a été très longue à se dessiner, est-ce parce que les Bleus ont été poussifs dans le jeu ou parce que l’Albanie a été meilleure que prévu ? 

"Il y a toujours un peu des deux mais j’ai quand même été agréablement surpris par l’Albanie. Elle a été bien meilleure que face à la Suisse, notamment dans l’impact. Ils doivent se sentir très malheureux de perdre sur deux buts en fin de match même s’il y a eu une nette domination française".


Y-a-t-il des individualités qui ressortent côté français ?

"Griezmann évidemment puisqu’il débloque le match après être rentré. Payet a été moins à l’aise que face à la Roumanie, notamment en première période, mais il est une nouvelle fois décisif. Je ne suis pas certain qu’il peut s’exprimer pleinement dans une position axiale. Je le trouve plus libéré sur le côté lorsqu’il a des espaces et qu’il parvient à se sortir du marquage. N’Golo Kanté a énormément travaillé. Je n’ai pas ses statistiques sous les yeux mais je pense qu’elles sont encore très bonnes. Giroud n’a pas marqué mais j’ai trouvé qu’il était impliqué sur chaque ballon, or il n’en a pas eu beaucoup à se mettre sous la dent"...


Point positif, les Bleus n’ont jamais semblé résignés, même en toute fin de match...
"J’ai trouvé la force mentale collective des Bleus incroyable. Cette équipe n’a jamais lâché et c’est très important de le noter. C’est peut-être un excellent signe pour la suite de la compétition. J’en parlais avec Alex Ferguson avant le match et nous étions du même avis : la marque des grandes équipes, c’est aussi être solide dans le money time". 

Comment avez-vous trouvé la pelouse du Vélodrome ? 
"Sur ce que j’ai vu, ce n’était pas terrible mais attendons de voir ce qu’en disent les joueurs. J’ai entendu beaucoup de choses sur la pelouse du Stade de France pour le premier match, or Arsène Wenger m’a dit qu’elle était bien même si elle était un peu haute".

En vue du match face à la Suisse, dans quel secteur les Bleus doivent-ils travailler en priorité selon vous ? 
"Je ne suis pas le sélectionneur mais je ne pense pas qu’il y en ait un en particulier. J’observe quand même que nous avons affaire à des équipes de plus en plus regroupées et de plus en plus difficiles à surprendre. Il faut donc être capable de varier le jeu, comme face à l’Albanie, en passant à l’intérieur et, lorsqu'on voit que cela ne passe pas, en tentant sur les côtés. Tout cela en insistant sur la fluidité dans le jeu, la rapidité d’exécution et dans les déplacements". 


UN PLAISIR POUR NOUS

 DE LE VOIR JOUER





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