O N E S T E N 8 ème
UNE FRAYEUR
DES OCCASIONS
LA DÉLIVRANCE
LA "CERISE SUR LE GÂTEAU"
MERCI AUX SUPPORTERS
R E T O U R A LA "M A I S O N"
A N A L Y S E
de
la R E N C O N T R E
F R A N C E - A L B A N I E
LE
CHANGEMENT DE SYSTEME DE JEU
Il semble évident qu' avec
l’entrée en jeu de Paul Pogba et le
retour au 4-3-3, les Bleus ont pu mieux développer leur jeu.
«Le
changement de système nous a permis de presser plus haut, de gagner
des ballons plus haut et d’éviter de construire des attaques
placées sur 80 mètres... Quand
on commence à gagner des duels, à gagner des mètres dans la
récupération, on est plus proche du but adverse. A force de taper
sur cette défense, on a été récompensé.» (Hugo Lloris).
LES NOTES DES BLEUS
Hugo
Lloris (5)
Vigilant
mais le capitaine des Bleus
a eu peu d' interventions à effectuer ce mercredi soir. Pas de tir cadré pour les Albanais. Un peu de réussite sur le ballon détourné par Sagna sur le poteau (52e).
Bacary
Sagna (5,5)
Discret sur le plan offensif au début, il
a effectué quelques montées au retour des vestiaires : une volée tentée (79e), un bon centre raté
de peu par Griezmann (83e). Mais défensivement, il a réalisé une prestation correcte.
Laurent
Koscielny (6,5)
Sobre
et efficace, il s'est imposé comme le "patron" de la défense.
Impérial dans le jeu aérien en défense mais en manque de réussite sur les corners.
Adil
Rami (6)
En progrès. Il a réalisé une performance solide conclue par un centre décisif
pour Griezmann sur l’ouverture du score. Mais encore quelques relances hasardeuses et des ballons dégagés à l’emporte-pièce.
Patrice
Evra (4,5)
Toujours en difficulté défensivement même s' il y au une légère amélioration après le repos et quelques bons centres notamment celui qui amena la tête sur le
poteau de Giroud (69e). Sur les dernier match de Poule, il serait peu être temps de tester L. Dignes...
N’Golo
Kanté (7) :
Énorme activité avec simple et précis durant toute la partie: récupère un nombre incalculable de ballons et commence à se projeter vers l' avant pour porter le danger .
Blaise
Matuidi (4,5)
Dans le 4-2-3-1 de la
première période, il a été inexistant (beaucoup de déchet dans son jeu). Le
retour au 4-3-3 à la pause lui a permis de se
projeter davantage vers l' avant et de combiner dans le couloir gauche...mais toujours bien loin de son meilleur niveau !
Anthony
Martial (3)
Un
match à vite oublier. Il a quasiment raté tout ce qu’il a tenté en voulant trop en faire: imprécisions, manque
de spontanéité.
Remplacé
logiquement à la mi-temps par Paul Pogba (5), à l’origine du
deuxième but français avec une merveille de transversale mais pour le
reste, il a toujours cette difficulté
à jouer simple, à donner le ballon au bon moment . Il est temps qu' il "retourne sur terre"...s'il ne veut pas devenir invivable au sein des Bleus... A recadrer sérieusement...ne serait que pour cette attitude !
Dimitri
Payet (7,5)
Génial lors du match d’ouverture, le Réunionnais a encore répondu présent en ce début d’Euro. En première
période, les rares occasions sont venues de lui et il inscrit le but du
break avec beaucoup de sang-froid au bout du temps additionnel.
Kingsley
Coman (6,5)
Vitesse, audace et beaucoup d’énergie qui ont obligés les Albanais a commettre systématiquement des fautes pour le contrer mais pas assez efficace dans les 16m comme sur
cette tête à côté (46e). Remplacé par Antoine Griezmann (68e), trop discret jusqu’à son coup de tête salvateur (90e) mais toujours le même bon esprit...exemple à suivre par Pogba.
Olivier
Giroud (4,5)
Manque d’efficacité dans Le match: 3 coups de tête non cadrés (4e,
36e 67e) et un autre sur le poteau (69e). Il lui faudra être plus en réussite pour ne pas soulever à nouveau la polémique de la non sélection de Benzema... Entrée tardive d' André-Pierre Gignac qui s' est montré généreux comme d' habitude.
AVIS SUR LEMATCH
par Elie
Baup ancien coach de l’OM et
Bordeaux dans LE FIGARO
Elie,
Didier Deschamps a choisi d’innover avec une formation en 4-2-3-1
avec Coman et Marial à la place de Griezmann et Pogba. Ce dispositif
vous a-t-il séduit ?
Elie
Baup : Le
résultat donne forcément raison au sélectionneur (rires) mais
on ne peut pas dire que cela ait vraiment fonctionné. Cette
organisation de jeu n’a d’ailleurs pas du tout surpris l’équipe
d’Albanie parfaitement en place derrière. Martial était dans
son couloir, je n’ai pas trouvé Payet particulièrement à l’aise
dans l’axe et Coman a été correct. Je ne suis pas dans la tête
de Deschamps et il est difficile de dire si le sélectionneur a
opté pour ce plan dans le but de laisser la possibilité à
Griezmann et Pogba de se reposer. Beaucoup de gens réclamaient le
4-2-3-1, on a vu ce que cela a donné... Je m’interroge d’autant
plus ce dispositif ne correspond pas au travail du sélectionneur
depuis des mois.
On
avait évoqué la crispation et la pression pour expliquer les
difficultés du premier match. Cet argument est-il valable pour ce
match ?
Non,
pas cette fois. Je n’ai pas senti les Bleus crispés. Ils ont
beaucoup attaqué en se positionnant haut avec une possession de
balle bien supérieure à celle de l’Albanie. On a beaucoup tiré
au but (22
tirs, ndlr)
mais il manquait le petit geste pour la finition. La prestation n’est
pas exceptionnelle mais au final on est qualifié après deux matches
et avec six points. L’objectif est atteint. On pourra véritablement
juger la performance en 8es de finale mais pas avant.
La
victoire a été très longue à se dessiner, est-ce parce que les
Bleus ont été poussifs dans le jeu ou parce que l’Albanie a été
meilleure que prévu ?
"Il
y a toujours un peu des deux mais j’ai quand même été
agréablement surpris par l’Albanie. Elle a été bien meilleure
que face à la Suisse, notamment dans l’impact. Ils doivent se
sentir très malheureux de perdre sur deux buts en fin de match même
s’il y a eu une nette domination française".
Y-a-t-il
des individualités qui ressortent côté français ?
"Griezmann
évidemment puisqu’il débloque le match après être rentré.
Payet a été moins à l’aise que face à la Roumanie, notamment en
première période, mais il est une nouvelle fois décisif. Je ne
suis pas certain qu’il peut s’exprimer pleinement dans une
position axiale. Je le trouve plus libéré sur le côté lorsqu’il
a des espaces et qu’il parvient à se sortir du marquage. N’Golo
Kanté a énormément travaillé. Je n’ai pas ses statistiques sous
les yeux mais je pense qu’elles sont encore très bonnes. Giroud
n’a pas marqué mais j’ai trouvé qu’il était impliqué sur
chaque ballon, or il n’en a pas eu beaucoup à se mettre sous la
dent"...
Point
positif, les Bleus n’ont jamais semblé résignés, même en toute
fin de match...
"J’ai
trouvé la force mentale collective des Bleus incroyable. Cette
équipe n’a jamais lâché et c’est très important de le noter.
C’est peut-être un excellent signe pour la suite de la
compétition. J’en parlais avec Alex Ferguson avant le match et
nous étions du même avis : la marque des grandes équipes, c’est
aussi être solide dans le money
time".
Comment
avez-vous trouvé la pelouse du Vélodrome ?
"Sur ce que j’ai vu, ce n’était pas terrible mais attendons de voir ce qu’en disent les joueurs. J’ai entendu beaucoup de choses sur la pelouse du Stade de France pour le premier match, or Arsène Wenger m’a dit qu’elle était bien même si elle était un peu haute".
"Sur ce que j’ai vu, ce n’était pas terrible mais attendons de voir ce qu’en disent les joueurs. J’ai entendu beaucoup de choses sur la pelouse du Stade de France pour le premier match, or Arsène Wenger m’a dit qu’elle était bien même si elle était un peu haute".
En
vue du match face à la Suisse, dans quel secteur les Bleus
doivent-ils travailler en priorité selon vous ?
"Je ne suis pas le sélectionneur mais je ne pense pas qu’il y en ait un en particulier. J’observe quand même que nous avons affaire à des équipes de plus en plus regroupées et de plus en plus difficiles à surprendre. Il faut donc être capable de varier le jeu, comme face à l’Albanie, en passant à l’intérieur et, lorsqu'on voit que cela ne passe pas, en tentant sur les côtés. Tout cela en insistant sur la fluidité dans le jeu, la rapidité d’exécution et dans les déplacements".
"Je ne suis pas le sélectionneur mais je ne pense pas qu’il y en ait un en particulier. J’observe quand même que nous avons affaire à des équipes de plus en plus regroupées et de plus en plus difficiles à surprendre. Il faut donc être capable de varier le jeu, comme face à l’Albanie, en passant à l’intérieur et, lorsqu'on voit que cela ne passe pas, en tentant sur les côtés. Tout cela en insistant sur la fluidité dans le jeu, la rapidité d’exécution et dans les déplacements".
UN PLAISIR POUR NOUS
DE LE VOIR JOUER
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